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vendredi 8 avril 2016

Prélèvements effectués le 09 mars 2016 dans les jardins du château de Viven 64450

château de viven

On peut voir de loin au sommet du buis de jeunes feuilles blanchies. En s’approchant de près on remarque qu'elles sont collées l'une à l'autre et déjà très translucides.En écartant ces feuilles collées, on aperçoit une sorte de voile filamenteux dans lequel est logée une larve juvénile grise de 5 à 8 mm à tête noire




Le voile enlevé, voici la jeune pyrale reconnaissable à sa tête noire pas plus grosse qu'une tête d'épingle.




Sur cette photo le voile translucide et déchiré laisse apparaître la tête d'une pyrale déjà beaucoup plus âgée. Nous sommes donc en face d'une génération issue d'une ponte antérieure.




Encore un stade plus avancé, la pyrale se colore de vert.





 Stade d'environ 10 mm










Stade montrant toutes les caractéristiques de l'adulte.
Sur cette photo environ 15 mm .

jeudi 7 avril 2016

Observation permanente et partagée de la reproduction de la pyrale du buis

Particulièrement intéressée par les dégâts que la pyrale du buis occasionne sur cette plante que je cultive par milliers, je voudrais partager mon expérience avec d'autres jardins, plus particulièrement ceux qui sont proches du département 64 en France.
Mon but est de cerner au plus près leur mode et rythme de reproduction afin d’adapter des traitements biologiques ciblés respectueux de l'environnement.
Tout au long de l'hiver 2015-2016, grâce aux pièges à phéromones, j'ai piégè des papillons mâles (Cydalima perspectalis).
Ceci démontre que, en raison de la douceur  hivernale, la diapause n'a pas eu lieu et déjà de très jeunes larves de pyrale apparaissent sur les nouvelles pousses, on peut très bien les repérer entre deux jeunes feuilles collées.
Nous sommes donc déjà soumis à une attaque sournoise sur laquelle il faut intervenir au plus vite pour éviter la propagation.

mercredi 6 avril 2016

Les buis et leurs maladies

Actuellement la pyrale du buis, chenille générée par le papillon Cydalima perspectalis est le fléau le plus dévastateur. 
Dans le Sud Ouest de la France la diapause hivernale n'a pas eu lieu et les chenilles sont déjà en action. La première photo montre un des premiers stades du développement de cette chenille, la deuxième représente le stade adulte et particulièrement vorace.
Dans les jardins du château de Viven, nous avons pris le parti de traitements ciblés "sans dégâts collatéraux" !
En raison de l'adaptabilité du cycle de développement de ce papillon, en fonction du climatil nous a semblé indispensable de fédérer nos observations régionalement afin de réagir en temps utiles.
Reste néanmoins le problème des buis forestiers spontanés...



mardi 5 avril 2016

Traitements pratiqués dans les jardins du château de Viven


  • Piégeage par phéromones spécifiques du Cydalima perspectalis limitant la fécondation donc la reproduction des papillons générateurs des pyrales. De plus, le piégeage des mâles permet de se rendre compte de l'importance de l'attaque en cours.
  • Pulvérisations abondantes d'une dilution isothérapique (méthode issue et préparée selon la méthode homéopathique). Ces pulvérisations doivent être appliquées tous les dix jours.
Par cette pratique, nous restons dans une optique de lutte ciblée et donc non agressive pour l'environnement.
Actuellement nous observons les lieux d'attaque traités qui sont vidés de leur contenu.